CAUSERIES INITIATIQUES POUR LE TRAVAIL EN CHAMBRE DU MILIEU, VOLUME 3
"O toi, qui veux parer ton esprit de la sagesse du Maître et ton cœur de sa Bonté. O toi, mon fils bien-aimé, seras-tu assez fort pour supporter ce fardeau surhumain? Tu fus un apprenti fervent, as-tu aussi été un compagnon consciencieux? Tu hésites, ta conscience n'ose répondre! Que dois-je craindre?
De te voir, dès demain, devenir le comédien de tes premières sincérités? Vas-tu noyer ton ignorance dans le flot des paroles redondantes qui grisent les hommes mais dessèchent l'âme, vas-tu te draper dans ton titre comme le rhéteur dans sa toge ou as-tu compris que plus on monte, plus il faut savoir descendre? Le grand n'est vraiment grand que lorsqu'il sait se diminuer, le Maître n'est vraiment maître que lorsqu'il se sent redevenir apprenti." Sur le Tombeau d'Hiram