LA FIN DU MONDE EST POUR DIMANCHE
S'imaginer encore un peu
Presque éternel
Presque immortel
Juste avant de se dire adieu
Ça va tomber par où ça penche
La fin du monde est pour dimanche
Si la fin du monde est pour dimanche, à quel jour finit l'enfance, à quel jour commence l'âge adulte? Et à propos, j'en suis où, moi? Jeudi? Vendredi?
François Morel fait exister une galerie de personnages vieillissants qui font le bilan et viennent partager avec nous leurs rêves, leurs folies, leurs angoisses et leurs petits bonheurs. Il imagine des moments de vie et d'humanité qui se répondent et se télescopent dans une ambiance de fin du monde à la fois intime et globale... Avec humour, tendresse, absurdité et légèreté l'auteur compose un spectacle existentiel.
La critique
Le baromètre de François Morel est détraqué. Toujours au beau fixe, qu'il pleuve ou qu'il vente. Sketchs, chansons, chroniques radio, mises en scène, performance d'acteur, tout ce qu'il fait est couronné de succès. C'est comme ça, on l'aime Parce qu'il ne se place pas en position de supériorité par rapport à ses personnages. Parce qu'il est de plain-pied avec eux.
Jacques Nerson, Le Nouvel observateur, 16 mai 2013
Nulle cruauté vacharde, pas d'allusion cynique à l'actualité ou de confessions glauques: joliment dirigé par Benjamin Guillard, François Morel ne fait pas dans le stand-up. Mais dans le récital à la Guitry
Fabienne Pascaud, Télérama, mai 2013
Il arrive que cette confusion entre l'humoriste et l'acteur soit réalisée avec bonheur. C'est le cas s'agissant de François Morel. La fin du monde est pour dimanche qu'il a écrit et qu'il joue dans le cadre de la Carte blanche que lui a offerte la Pépinière n'est plus seulement du cabaret, c'est déjà du théâtre. Morel a, il est vrai, un grand talent d'acteur qu'il met au service de sketches pleins de charme, de sens et de drôlerie. Son spectacle est une vraie réussite. Morel est le successeur de Devos.
L'avant-scène théâtre